USEL-FSE: Fédération Syndicale Etudiante
Faire échec à la loi CESEDA !
Contre la loi Sarkozy (CESEDA)
Manifestation Mercredi 17 mai
à 17h Place Sathonay
Soyons le plus nombreux possible pour protester contre cette loi anti-immigrés et anti-populaire. La suite de la grève de ce printemps contre le CPE la voilà ! Il faut, pour lutter contre cette loi ainsi que contre l'ensemble des lois précarisant les étudiants et les salariés de toutes nationalités, un mouvement d'ampleur nationale aussi fort que celui contre le CPE, unissant français et étrangers, travailleurs et étudiants.
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Pétition contre la loi CESEDA
Réforme du droit des migrant(e)s : Une attaque sans précédent
Uni(e)s contre une immigration jetable
Nous refusons le projet de loi CESEDA que prépare le gouvernement sur l’immigration !
La nouvelle réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) conduit à une négation radicale des droits fondamentaux de la personne. Elle restreint encore plus radicalement le droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France. Elle entérine la quasi-disparition de cet outil d’« intégration » qu’était la carte de résident. Elle s’attaque au séjour des malades étrangers.
Si ce projet est adopté, il ne fera pas bon s’aimer entre Français-e-s et étranger-e-s, vouloir vivre avec sa famille ou avoir des enfants. Pour ceux-là, la multiplication sans fin des conditions rendra l’espoir de la régularisation bien vain.
Le projet s’inscrit délibérément dans une perspective utilitariste. Le gouvernement affiche sa volonté d’aller piller les capacités et talents dans le monde. Ne sera « acceptable » que l’étranger perçu comme rentable pour l’économie française. Quant aux autres, ni leur situation personnelle, ni leur situation familiale ne leur conféreront désormais des droits, au point que les régularisations deviendront quasiment impossibles. Ce projet crée une nouvelle catégorie de travailleurs étrangers dont la durée du séjour est limitée au bon vouloir de leur patron. De plus, la suppression du droit à la délivrance d’un titre de séjour, pour les étrangers présents depuis au moins dix ans en France, les condamne à l’irrégularité perpétuelle. Le projet sélectionnera également beaucoup plus l’entrée des étudiants étrangers.
Quant aux étrangers en situation régulière, le droit de vivre en famille devient un exploit : le gouvernement prévoit de durcir les conditions du regroupement familial (ressources, logement, avis du maire sur l’« intégration » de la famille). Il jette la suspicion sur les pères étrangers d’enfants français, qui devront justifier de leur paternité.
A lire le nouveau projet gouvernemental sur l’immigration, pour espérer obtenir et conserver leur titre de séjour les étrangers devront cumulativement être « bien intégrés », bien vus par le maire de leur commune, en bonne entente avec leur conjoint, appréciés par leur patron, disposant d’un bon salaire et d’un grand logement.
Sachant qu’une réforme du droit d’asile devrait largement réduire les conditions d’octroi du statut de réfugié, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui est en danger. Il est de la responsabilité de chacun d’entre nous de réagir. En stigmatisant les étrangers, le gouvernement tente de nous opposer les uns aux autres et il brade les libertés fondamentales.
Nous appelons donc à nous mobiliser contre la réforme CESEDA qui, si elle était adoptée, ferait des étrangers en France, réguliers ou irréguliers, une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée pieds et poings liés à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.
Pour signer la pétition: http://contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=7
Meeting-débat à Lyon: jeudi 11 mai à 18h30 Bourse du travail.
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La victoire partielle sur le CPE n’est qu’un début
- La suppression totale de la Loi sur l’Egalité des Chances.
- L’abrogation du CNE.
- Le retrait immédiat des nouveaux projets de lois répressifs de Sarkozy tels que le « dépistage de la délinquance » chez les enfants à partir de 36 mois, ou l’ « immigration choisie » jetable en fonction des besoins des employeurs.
- La fin des « réformes »/privatisation de l’université publique, l’abrogation des LMD ECTS, du « Pacte sur la Recherche », du PRES, de la LOLF .
- L’amnistie de tous les inculpés dans le cadre du mouvement comme pour les émeutiers de novembre.
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Les étudiants pénalisés sur les partiels...
Partiels: résultats catastrophiques à l’horizon...
Après avoir élu Journès, le président de l’université, en joignant ses voies à l’UNI, syndicat d’extrême droite, l’Unef poursuit sa politique de collaboration étroite avec l’administration.
Alors que l’administration fait payer aux étudiants leur grève en organisant des rattrapages de cours les vacances et week-end, pénalisant ainsi fortement les étudiants salariés, l’Unef organise une « bourse aux cours », allant ainsi dans le sens de l’administration: les étudiants devront se débrouiller avec des polycopiés pour leur partiels.
La FSE demande, au contraire, que les rattrapages soient facultatifs, qu’ils ne soient pris en compte ni dans le contrôle continu, ni dans le contenu des partiels.
Les partiels ne doivent porter que sur des cours effectués dans de bonnes conditions!
Les militants de la FSE ont lancé une pétition à Lyon 2 pour que les partiels ne portent pas sur les cours rattrapés ou polycopiés! Signons-là massivement!
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